Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

Patricia Almeida, vue d'exposition "Tahiti, je reste ici merci", résidence photographique 2015, © centre hospitalier Métropole Savoie, site Chambéry, 2016

1 / 11

Le titre de cette série est « Tahiti, je reste ici », évocateur de voyage et de changement, est un référence à une chaise étiquetée qui s’est baladée de services en services durant tout le temps de résidence de Patricia Almeida. En effet, cette série parle éminemment de cette période si spéciale du déménagement des services vers un nouvel espace de travail ; changement important puisqu’il n’arrive qu’une fois dans la vie d’un hôpital. Ici, l’artiste a souhaité relier l’humain aux espaces hospitalier du bâtiment Jacques Dorstter. Dans ce corpus, il ne s’agissait pas d’orienter les réflexions sur une certaine vision mélancolique du passé. Au contraire, l’artiste a choisi de montrer un certain aspect ludique de cette étape en s’immiscent dans les instants de la vie des professionnels de santé pour traduire avec humour une ambiance joyeuse et décontractée tournée vers l’instant présent. Ce choix s’est fait tout naturellement, grâce à une intégration remarquable de Patricia Almeida auprès des professionnels de santé mais aussi auprès des équipes de déménageurs. Toutes les photographies ont reçu le même protocole (flash / numérique) pour accentuer l’aspect instantané d’un moment présent qui se grave dans le marbre. Notons que la couleur est omniprésente dans cette série ; couleurs des murs, des sols ou des matériaux qui rendent compte d’une certaine vision de l’hôpital sur la période 1970-90.  Par ailleurs, les photographies bénéficient d’un cadrage très particulier, laissant une place importante aux volumes et au mobilier, deux éléments qui rendent compte d’une certaine époque dans l’histoire de notre hôpital. Enfin, notons que l’artiste a pris parti d’assembler son travail sous forme de dyptique afin de renforcer le dialogue entre les espaces et l’humain. Ce travail de dyptique lui a aussi permis de construire une narration image par image en créant des liens directs sur des objets, des couleurs ou des étrangetés. Il en ressort donc une série très esthétique du point de vue photographie et chargée de sens pour l’hôpital et les membres du centre hospitalier.

PDF


Patrícia Almeida

Vit et travaille à Lisbonne

Diplomée de l’Universidade Nova de Lisbonne en Histoire, elle débute, en 1994, son expérience professionnelle en réalisant des reportages pour des revues et des suppléments de quotidiens nationaux ainsi que des portfolios et des couvertures de disque pour des groupes de musique. En 1999, titulaire d’une bourse du Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Enseignement Supérieur, elle étudie au Goldsmiths College, Université de Londres où elle obtient un Master of Arts en photographie.Patricia s’intéresse à la photographie documentaire en tant que territoire de recherche et de création artistique en réalisant divers projets questionnant la relation de l’individu avec l’espace urbain. 

En 2001, titulaire d’une bourse de la Fondation Oriente, elle se rend à Tokyo réalisant la série et le livre NO PARKING, édité par POC Editions en 2004. Elle réalise sa première exposition individuelle en 2007 à la KGaleria à l’invitation du photographe António Júlio Dúarte avec le projet ‘Locations’. En 2008 elle achève le projet ‘Portobello’, réunissant photographies, vidéos, slide-show, qui questionne l’imaginaire associé à la promotion de destinations touristiques estivales comme des « lieux de marque » (branded places). Ce projet, exposé à la galerie Zé dos Bois à Lisbonne et lors de Art Algarve à l’invitation de la Fondation Musée de Serralves, fut également l’objet d’un livre auto-publié. 

En 2010, elle est nominée pour le prix BesPhoto qui la conduit à initier le projet: ‘All Beauty Must Die’, rassemblant photographies, vidéos, sérigraphies et une série de livres sur les thèmes de la jeunesse, de la musique pop-rock music et du romantisme.

En 2003, elle est invitée à intégrer le collectif de photographes européens POC/Piece Of Cake (www.pocproject.com)En 2011, elle fonde avec David-Alexandre Guéniot la maison d’édition GHOST Elle enseigne la photographie dans le département Arts Plastiques de l’École Supérieure d’Art et de Design de Caldas da Rainha (PT) depuis 2002.


Site de l’artiste

Exposition

Patrícia Almeida
Tahiti, je reste ici merci

2 juin — 30 sept. 2016

Chambéry, Dr. Desfrançois, Atrium - RDC